Le bon sens et l’engagement à prendre en charge votre propre santé auditive sont les premières choses dont vous aurez besoin lorsque vous déciderez d’acheter une aide auditive. Un investissement dans une bonne aide auditive est en réalité un investissement dans votre santé, alors consacrez tout le temps et l’argent que vous pouvez vous permettre pour obtenir la solution qui vous convient le mieux.

Et prévoyez d’investir du temps réel dans vos recherches. Si vous posez les bonnes questions et prenez le temps de comparer, vous trouverez la meilleure solution pour vous. Au-delà de ces premiers conseils, voici les étapes à suivre qui vous permettront d’avancer sur la voie d’une meilleure audition.

Un audioprothésiste aide un patient à sélectionner la bonne aide auditive

Reconnaitre que vous avez une gêne auditive

Si vous n’acceptez vraiment pas le fait que vous avez des difficultés à entendre et que vous recherchez uniquement une aide auditive pour apaiser votre conjoint ou vos enfants, vous ne résoudrez probablement pas votre problème. La première étape consiste à examiner honnêtement l’ampleur des problèmes que vous rencontrez et à prendre la décision de prendre le contrôle de votre propre santé auditive et d’obtenir de manière proactive toute l’aide dont vous pourriez avoir besoin. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir besoin d’aide, consultez notre test auditif en ligne gratuit .

Trouver un bon audioprothésiste

Un bon audioprothésiste effectuera un examen auditif approfondi, déterminera le niveau d’amplification dont vous avez besoin, vous équipera d’aides auditives programmées sur mesure et travaillera avec vous jusqu’à ce que vous en soyez satisfait. Remarque : votre audioprothésiste doit vous orienter vers un oto-rhino-laryngologiste si vous présentez une perte auditive et que vous n’avez pas encore consulté un médecin ORL de préférence.  

Audiweb, permet de faire le tri et de ne pas tomber chez n’importe qui. Car nous savons que la prise en charge d’une perte auditive est importante et ne doit pas être simplement réduit à une transaction financière d’achat d’appareil mais à un accompagnement global de qualité sur le long terme.

La seule personne pouvant procéder à votre appareillage est un audioprothésiste Diplomé d’état respectant la réglementation en vigueur en france. Vous devriez avoir la possibilité de voir son diplôme qui doit être affiché dasn le centre.

Ne laissez pas un stagiaire ou un « technicien » procéder à votre appareillage. Grâce à notre certification des centres, vous êtes sur d’être suivi par un réel professionnel.

 

Faites une évaluation auditive complète

L’audioprothésiste testera votre audition et cartographiera les fréquences pour lesquelles vous avez besoin d’une amplification avec un audiogramme. La forme la plus courante de perte auditive est la perte auditive de perception, dans laquelle votre oreille interne et vos nerfs auditifs perdent progressivement leur capacité à discerner les sons, en commençant le plus souvent par les fréquences les plus élevées (fréquences aigues). Ce type de perte auditive est souvent progressif, s’aggrave avec l’âge et irréversible.

L’audioprothésiste qui vous recevra dans sa cabine d’examen devrait à minima réaliser :

  • Une audiométrie tonale pour mesurer la quantité percu par vos oreilles
  • Une audiométrie vocale pour mesurer la qualité de vos oreilles à comprendre le message

Si l’audioprothésiste ne pratique pas ces deux tests, sauf exception il est peu recommandé de poursuivre avec ce professionnel.

Choisissez la marque et les options de vos appareils

Il existe des centaines de modèles d’aides auditives offrant toute la gamme d’amplification pour les pertes auditives allant de très légères à sévères à profondes. Avant même de consulter un audioprothésiste, vous pouvez prendre connaissance de toutes les marques existantes, ici  ou d’acceder directement à notre comparateur produit, là . Un audioprothésiste qualifié vous aidera à comprendre quels modèles vous conviennent le mieux.

Attention tous les audioprothésistes, ne distribuent pas toutes les marques. Un audioprothésiste ne peut pas être expert sur tous les logiciels de tous les fabricants. Un mimimum de pratique annuel est conseillé, c’est pourquoi audiweb reference les centres et les marques avec lesquels ils travaillent. Un minimum de 40 appareils de la meme marque doivent être adapté par an pour avoir une connaissance accrue des réglages de ce fabricant.

Choisissez un appareil

Lorsqu’il s’agit de choisir une aide auditive, notre conseil est de trouver un audioprothésiste certifié en qui vous pouvez avoir confiance et de suivre ses recommandations.

Vous aurez le choix non seulement entre plusieurs  niveaux de performances et styles, mais également entre plusieurs marques. Votre audioprothésiste devrait être en mesure de discuter des avantages et des inconvénients de chaque type en fonction de votre perte auditive et d’autres facteurs individuels (comme la taille de votre oreille, votre facilité à manipuler un appareil, votre vue…. )

Ne l’oubliez pas, l’essai d’un appareil auditif est gratuit et obligatoire pendant une période de 30 jours. N’hesitez pas à essayer plusieurs types d’appareils si vous n’etes pas satisfait durant cette période.

Appareillage et suivi !

La loi prévoit que l’achat d’un appareil auditif est accompagné d’un suivi tout au long de la durée de vie de l’appareil allant au dela de la garantie panne de 4 ans.

Depuis la réforme du 100% santé, le suivi a été encadré et prévoit :

le suivi initial et le contrôle permanent de l’appareil sont nécessaires. Pendant les douze premiers mois de l’appareillage, doivent être proposés au minimum :

– des séances de contrôle de l’efficacité de l’appareillage au 3e, 6e mois, et 12e mois après la délivrance de l’aide auditive ;
– une évaluation de l’évolution de la perte auditive et de la satisfaction à 6 mois ;
– le bilan audiométrique suivant sera réalisé lors des séances de contrôle au 3e, 6e et au 12e mois :
– le gain audiométrique tonal en champ libre ;
– le gain audiométrique vocal en champ libre à des niveaux d’intensité allant de la voix forte à la voix chuchotée ;
– l’audiométrie vocale en présence de bruit ;
– selon les cas, et dans tous les cas au moins une fois dans l’année lors des séances de contrôle : localisation spatiale ou équilibrage inter-aural, réglages in-vivo ou coupleur des courbes de réponses, taux de compression, et niveau maximum de sortie